Comment monétiser sa musique en 2025 (FRANCE)

Comment monétiser sa musique

Comment monétiser sa musique en 2025 (FRANCE)

Marre de laisser filer vos revenus ? Suivez ces 5 étapes concrètes pour transformer chaque diffusion en cash, sans fioritures.

Étape 1 : Inscrivez-vous à la SACEM

Adhésion unique (~121 € + 14 € de dossier) pour que la SACEM collecte et reverse vos droits d’auteur à chaque passage en radio, streaming ou concert. Sans ça, vos royalties dorment… et finissent souvent perdues.

Étape 2 : Affiliez-vous à ADAMI / SPEDIDAM

En tant qu’interprète, ne négligez pas les droits voisins : ADAMI et SPEDIDAM vous versent une rémunération équitable pour la diffusion radio, TV et lieux publics. Ça complète parfaitement la SACEM.

Étape 3 : Gérez vos codes ISRC & UPC

L’UPC identifie votre album/single, l’ISRC chaque piste. Sans ces codes, vos streams passent sous les radars et vous perdez de l’argent. Obtenez-les via TuneCore, Ditto ou iMusician et conservez-les soigneusement.

Étape 4 : Choisissez un distributeur “pro”

Pour 100 % royalties sur TuneCore ou DistroKid (à partir de 20 €/an),/ou un accompagnement sur-mesure avec Believe ou MusicDiffusion. Comparez frais, commissions et extras (Content ID, promo, support francophone…).

Étape 5 : Promouvez & suivez vos diffusions

Pitch Spotify 7 jours avant sortie, créez un EPK pro et ciblez radios/ médias clés. Utilisez des outils de monitoring (Radiowaves, WARM…) pour repérer chaque passage – et réclamer vos droits.

Comment monétiser sa musique - Infographie
Comment monétiser sa musique – Infographie

Les droits d’auteur et d’interprète : ce que vous risquez de laisser sur la table

Réservé à celles et ceux qui veulent vivre (vraiment) de leur passion — indépendants, groupes, labels DIY, managers… Ici, pas de blabla marketing creux : uniquement des conseils testés, des plateformes fiables et des astuces de terrain pour transformer vos streams en revenus durables.

Après tant d’efforts (placements en radio, retours positifs des playlists…), constater si peu de revenus de droits d’auteur/interprète est décourageant. Ne vous en faites pas, il existe des pistes pour améliorer la situation. Permettez-moi de répondre point par point à vos questions et préoccupations :

Pourquoi s’inscrire à la SACEM est essentiel pour être payé

Inscription à la SACEM : En France, s’inscrire à la SACEM n’est pas obligatoire, mais dès que votre musique commence à être diffusée (en radio, streaming, concerts…), cette adhésion devient vivement conseillée. La SACEM va protéger vos œuvres et collecter pour vous les droits d’auteur liés à chaque diffusion. Concrètement, les radios et plateformes paient des redevances à la SACEM, qui vous reverse ensuite votre part (avec un délai de quelques mois généralement). Sans être membre, ces “royalties” restent en suspens et vous risquez de ne jamais les percevoir.

Ne négligez pas les droits voisins avec l’ADAMI et la SPEDIDAM

Au vu de vos diffusions radio, s’affilier à la SACEM me paraît quasiment indispensable pour toucher enfin vos droits d’auteur. Par ailleurs, puisque vous êtes l’interprète de vos morceaux, pensez aussi aux organismes comme l’ADAMI ou la SPEDIDAM pour les droits d’interprète (droits voisins), surtout si vos titres passent en radio ou TV. Cela complète le travail de la SACEM, qui elle ne gère que les droits d’auteur/compositeur. En résumé, rejoindre la SACEM vous assurerait de ne plus laisser d’argent sur la table et de bénéficier d’un cadre professionnel (aides, conseil, etc.) pour la gestion de vos droits.

La SACEM protège vos œuvres, collecte les redevances quand votre titre passe en radio, streaming ou concert, puis vous reverse votre dû. Sans inscription, l’argent dort sur un compte en attente… et finit souvent par se perdre. Concrètement :

  • Adhésion unique (121 € env.) + 14 € de frais de dossier.
  • Paiements trimestriels (avec historique rétroactif si vous déclarez vite vos morceaux).
  • Accès aux aides SACEM (bourses clip, résidence, export…).

Vous êtes aussi interprète ?
Inscrivez-vous à ADAMI ou SPEDIDAM pour toucher la rémunération équitable (radios, TV, lieux publics). Oui, ça se cumule avec la SACEM !

Check-list express pour ne rien oublier

👉 Check-list express “Droits”

  1. SACEM → œuvres déclarées ? (titres + ISRC)
  2. ADAMI/SPEDIDAM → rôles d’interprète bien renseignés ?
  3. Setlists de concerts transmises (pour les droits de scène)

Codes ISRC et UPC : la carte d’identité de vos titres

Comment monétiser sa musique en 2025: Quelle différence entre ISRC et UPC ?

Importance des codes ISRC et UPC : Vous avez tout à fait raison de souligner ce point. Les codes ISRC et UPC sont en quelque sorte les pièces d’identité de votre musique enregistrée. Le code UPC (Universal Product Code) identifie de façon unique une sortie (un album, single ou EP), tandis que le code ISRC (International Standard Recording Code) identifie chaque piste audio individuellement.

En d’autres termes, l’UPC est le code-barres de votre projet, et chaque morceau a son propre ISRC. Ces codes sont essentiels pour tracer les écoutes, ventes et diffusions sur les différentes plateformes. Par exemple, lorsqu’une radio reporte aux sociétés de gestion ce qu’elle a diffusé, ou quand une plateforme de streaming enregistre des lectures, l’ISRC permet d’attribuer précisément ces usages à votre œuvre et donc de vous rémunérer. Si vos morceaux ne sont pas correctement identifiés par un ISRC, il peut y avoir des manques à gagner (les diffusions peuvent passer « sous le radar » des systèmes automatiques de répartition).

Comment obtenir vos codes via TuneCore, Ditto ou iMusician

Dans votre cas, TuneCore génère normalement ces codes pour vos sorties (ou vous permet de renseigner les vôtres si vous en aviez déjà). Le fait que des plateformes de promotion comme Groover ne les demandent pas est normal : Groover sert à envoyer votre titre à des curateurs, pas à le distribuer officiellement, donc ils n’utilisent pas ces codes. Cependant, après qu’une radio vous ait intégré en playlist via Groover, il faut vous assurer que la diffusion de votre morceau est bien déclarée avec le bon intitulé (et idéalement l’ISRC) auprès de la SACEM. En pratique, cela veut dire bien enregistrer vos morceaux sur votre compte SACEM avec tous les détails (titre, auteurs, ISRC si dispo). Ainsi, même si Groover n’exige pas ces codes, vous, en tant qu’artiste professionnel, devez toujours garder vos ISRC/UPC et métadonnées en ordre afin de faciliter le suivi des royalties sur chaque plateforme.

Comment monétiser sa musique: Choisir un distributeur “pro” adapté

TuneCore est un bon distributeur pour démarrer, mais il peut montrer ses limites à un niveau avancé. Heureusement, il existe d’autres agrégateurs/distributeurs sérieux qui pourraient mieux correspondre à vos besoins de visibilité et de rentabilité. En voici quelques-uns à considérer :

  • Believe (Believe Digital) – Believe est un acteur majeur (basé en France) qui offre des services de distribution avec un volet promotionnel personnalisé. Contrairement à TuneCore, Believe travaille plus sélectivement : ils accompagnent les artistes de manière rapprochée, avec des stratégies marketing sur mesure et des connexions dans l’industrie (playlists éditoriales, médias) dont bénéficient leurs artistes. L’envers du décor, c’est que ce niveau d’accompagnement a un coût ou se fait via une sélection : souvent Believe signe les artistes prometteurs et peut prendre un pourcentage sur les revenus plutôt qu’un forfait fixe. Si vous recherchez un partenaire plus impliqué dans le développement de votre carrière (et que vous avez déjà un certain buzz), prendre contact avec Believe ou Believe Direct peut valoir le coup. Ils ont aidé de nombreux artistes indés à atteindre un public plus large, y compris certains qui sont passés de TuneCore à chez eux. (À noter d’ailleurs, Believe a racheté TuneCore il y a quelques années, ce qui explique que TuneCore reste très présent, mais avec Believe vous passez à l’échelon supérieur en termes de réseau).

  • Ditto Music – Ditto est un distributeur international qui fonctionne sur un modèle d’abonnement annuel (similaire à DistroKid). Pour un coût fixe (aux alentours de 20€ par an), vous pouvez distribuer un nombre illimité de morceaux tout en conservant 100% de vos royalties. L’interface est assez simple. Ditto met en avant un tableau de bord en temps réel pour suivre vos ventes/streams et propose même des services optionnels de promotion et de conseil aux artistes. C’est une solution rentable si vous sortez beaucoup de musique et voulez un distributeur sans commission. Assurez-vous toutefois d’être rigoureux sur la gestion des métadonnées (codes ISRC/UPC, crédits) lors de la migration depuis TuneCore, afin de ne rien perdre en route (Ditto permet d’importer vos codes existants pour garder l’historique des streams). En termes de visibilité, Ditto ne vous propulsera pas tout seul dans les playlists, mais leur équipe a parfois mis en avant certains de leurs artistes via des communications ou des playlists internes. C’est une option à envisager pour économiser sur les frais annuels tout en restant indépendant.

  • iMusician – Plateforme suisse très présente en Europe, iMusician a l’avantage de proposer un support en français et des offres flexibles. Historiquement, iMusician se démarquait en ne facturant pas d’abonnement annuel pour laisser votre musique en ligne (vous payiez une fois et c’était en place “à vie”). Récemment ils ont ajouté des formules d’abonnement (Amplify, etc.) mais ils conservent une approche “à la carte” appréciable. Par exemple, vous pouvez choisir une formule sans commission sur les ventes (0%) en payant un peu plus upfront, ou opter pour une formule gratuite avec commission, etc. Ils fournissent les ISRC/UPC gratuitement, et surtout offrent des services additionnels intéressants : collecte des droits d’auteur (ils peuvent agir un peu comme éditeur administrateur pour vous aider à récupérer vos droits monde, moyennant un petit pourcentage), monétisation YouTube Content ID sans frais cachés, mastering en ligne gratuit, etc. Leur tableau de bord est reconnu pour être complet et ils paient sans minimum de seuil, ce qui est pratique pour toucher même de petites sommes régulièrement. En somme, iMusician peut être un bon choix si vous voulez un intermédiaire humain et réactif (ils répondent en 24h en français) et ne pas vous soucier de renouveler chaque année chaque single comme avec TuneCore. Le coût annuel en formule premium est plus élevé que TuneCore, donc il faut voir selon votre budget et fréquence de sorties, mais beaucoup d’artistes indés européens en sont satisfaits pour le sérieux du service.

  • MusicDiffusion – C’est un distributeur d’origine française qui se positionne comme une solution “par des artistes indés, pour des artistes indés”. MusicDiffusion propose une distribution illimitée sur plus de 250 plateformes dans le monde, avec un forfait annuel ou même une option gratuite avec commission (selon les dernières infos). Le site met en avant des fonctionnalités telles que la création de profils artiste, la création d’une chaîne Vevo (pratique si vous voulez un label officiel sur vos clips YouTube), et la monétisation de vos vidéos YouTube. L’intérêt de MusicDiffusion, en plus du tarif attractif, c’est la proximité : interface en français, support dédié, et des outils pensés pour centraliser votre présence en ligne (il y a même un réseau social MusicDiffusion pour connecter les artistes entre eux, bien que l’utilité de ce dernier soit relative). Ce n’est pas encore un géant du secteur, mais les retours que j’ai pu voir indiquent une plateforme fiable et un bon moyen de tout gérer au même endroit (distribution, YouTube, sonneries, etc.). Si vous cherchez une alternative locale à TuneCore avec potentiellement plus d’attention à chaque artiste, MusicDiffusion mérite un essai.

Distributeur Frais 1 track / 1 an Part revenue Extras notables
TuneCore 14,99 € 100 % artistes Split payout, stores illimités
DistroKid 22,99 €/an (illimité) 100 % HyperFollow, lyric sync, déliveries rapides
Believe 💬 Sur sélection 85-90 % Équipe promo interne + playlist pitching
iMusician 9 € / track 100 % Support francophone, mastering option
Spinnup Gratuit (nouvelle formule 2025) 80 % Soutenu par Universal Music

Notre conseil pragmatique : DistroKid pour son illimité et son Content ID, TuneCore si vous avez peu de titres mais voulez du 100 % revenus, Believe quand vous êtes prêts à monter d’un cran (mais ça demande de la traction).

Bien entendu, il existe d’autres distributeurs (DistroKid, CD Baby, etc.), mais ceux-ci-dessus sont adaptés au marché français/européen et reconnus à un niveau pro. L’important sera de trouver le bon équilibre entre le modèle économique (abonnement fixe vs commission sur les revenus, frais par sortie ou non) et les services offerts (support humain, outils promo, portée du réseau). N’hésitez pas à comparer ces options en détail et même à contacter leur support commercial pour poser vos questions avant de décider. Parfois, échanger par email peut vous donner un avant-goût de leur réactivité et de l’attention qu’ils portent aux artistes de votre profil.

Maximiser vos chances avec les médias et radios majeurs:

Les médias traditionnels voient d’un mauvais œil l’auto-promotion directe de l’artiste. En France, beaucoup de grands médias (radios nationales, presse musicale réputée) préfèrent être approchés par des attachés de presse ou des labels, bref par un tiers qui “recommande” l’artiste, plutôt que par l’artiste lui-même. Cela évite aux rédactions d’être inondées de demandes et cela joue aussi sur l’image de l’artiste (un artiste qui a son attaché de presse paraît tout de suite plus sérieux).
Alors, comment faire en étant indépendant ? Quelques pistes réalistes :

  • Envisager un attaché de presse freelance pour une campagne ponctuelle. Certes, cela a un coût, mais vous pourriez par exemple investir sur la promotion d’un single ou EP auprès des gros médias en passant par un professionnel qui a les contacts. Des agences spécialisées comme Dooweet, Groover (avec son service Groover Oblige pour les médias haut de gamme), ou d’autres attachés de presse indépendants, peuvent pitcher votre musique aux bonnes personnes (programmateurs radio, journalistes) en maximisant vos chances d’être écouté. Il n’y a jamais de garantie d’un passage en radio nationale, mais leur réseau augmente votre visibilité auprès des décideurs.

  • Cibler les bonnes émissions et les bons médias : Par exemple, certaines radios majeures ont des créneaux pour les artistes émergents. France Inter a des émissions qui mettent en avant la scène française indépendante, FIP est très ouverte aux nouveautés éclectiques, France Bleu ou des radios régionales peuvent jouer vos titres si vous êtes de la région, etc. De même pour la presse, des magazines comme Les Inrockuptibles ou Rolling Stone France parlent d’artistes indés, surtout si vous avez une actualité intéressante. Il peut être utile de concentrer vos efforts sur quelques cibles clés en adaptant votre message à chacune, plutôt que d’envoyer un mail générique à tout le monde.

  • Construire votre crédibilité progressivement : L’entrée dans les playlists Spotify/Deezer éditoriales ou la couverture par des blogs influents peut indirectement attirer l’attention des grands médias. Par exemple, si vous cumulez des centaines de milliers d’écoutes ou si vous faites le buzz sur YouTube, cela finira par se savoir et les radios auront plus de facilité à vous programmer. De même, si vous remportez un tremplin ou un concours (style iNOUïS du Printemps de Bourges, le FAIR, etc.), c’est un label de qualité qui pousse les médias à s’intéresser à vous. En d’autres termes, chaque palier compte : continuer à consolider votre base de fans, vos chiffres en ligne, vos passages sur des radios locales/web, tout cela crée un effet boule de neige. Les grands médias regardent souvent ce qui se passe “en dessous” pour repérer les talents prometteurs.

  • Établir des partenariats stratégiques : Parfois, s’associer avec un label indépendant (même un petit label pour un contrat de distribution physique ou un licensing) peut vous ouvrir des portes. Certains petits labels ont des relations avec les gros médias et peuvent co-assurer la promo. Si vous préférez rester totalement indépendant, vous pouvez aussi simplement demander conseil à des programmateurs ou des journalistes que vous avez déjà rencontrés via Groover par exemple – un bon contact peut glisser votre nom à un confrère d’une plus grosse antenne s’il a eu un coup de cœur. C’est rare, mais ça arrive. En résumé, pour toucher le top tier (NRJ, grosses antennes FM, TV…), il faut souvent un alignement de planètes entre une excellente musique, une actu qui crée de l’engouement, et le relais par un intermédiaire reconnu. Vous faites déjà beaucoup bien (vos résultats sur les radios indés sont une excellente base), donc la prochaine étape pourrait être de s’entourer d’un pro de la promo même temporairement, pour tenter de franchir ce palier.

Comment monétiser sa musique en 2025: Se promouvoir sans paraître “amateur”

Ce point est crucial, et vous avez déjà cerné le problème : un artiste qui se met lui-même trop en avant directement peut être mal perçu. Mais il y a des moyens de structurer votre autopromotion de façon professionnelle :

  • Créez un dossier de presse (EPK) soigné : Un Electronic Press Kit est un document (ou page web) rassemblant votre biographie, vos plus belles photos promo, vos clips, des extraits de critiques ou de retours positifs, vos infos de contact, etc. Avoir un dossier prêt à envoyer donne une image très pro. Vous pouvez le transmettre aux médias pour qu’ils aient tout sous la main. N’hésitez pas à inclure les placements ou retours positifs que vous avez eus (“diffusé sur XYZ Radio”, “chroniqué sur tel blog”) – c’est de la preuve sociale qui rassure le média que vous contactez (si d’autres vous ont soutenu, c’est que vous en valez la peine).

  • Utilisez un intermédiaire fictif si besoin : C’est un petit secret des indés — si vous n’avez pas les moyens d’un attaché de presse, vous pouvez tout de même changer de casquette en créant une adresse mail au nom de votre “agent” ou d’un ami qui vous représente, et contacter les médias en son nom. Par exemple, envoyer les emails en se présentant comme “[Prénom] de l’équipe de [Votre Nom d’artiste]”. Cela permet de parler de votre projet à la troisième personne, ce qui sonne moins autocentré, et le média sera plus enclin à écouter. Bien sûr, restez honnête si on vous pose la question, mais en général les journalistes comprennent tout à fait qu’un artiste autoproduit se débrouille ainsi – c’est même vu positivement si c’est fait avec sérieux.

  • Communication mesurée et personnalisée : Quand vous contactez un média ou une radio, évitez le copié-collé générique. Personnalisez l’objet et les premières lignes pour montrer que vous connaissez le travail de votre destinataire. Par exemple, mentionnez un article ou une émission précise qui vous a plu chez eux. Soyez bref, poli et professionnel dans le message, en évitant les formules trop « marketing vendeur ». Le ton doit être celui d’un collègue musicien qui propose poliment sa musique, pas d’un spammeur. Montrez que vous comprenez bien que c’est à eux de voir si ça leur plaît, que vous respectez leur ligne éditoriale. Cette approche humble et personnalisée donnera bien plus envie de vous écouter.

  • Renforcez votre présence en ligne : Les médias curieux iront sûrement voir vos réseaux sociaux, votre chaîne YouTube, etc. Assurez-vous qu’ils y trouvent une activité cohérente et professionnelle. Pas besoin d’avoir des millions de vues, mais par exemple une page Facebook ou Instagram avec des nouvelles régulières, des belles images de concerts, etc., reflétera votre sérieux. Pensez aussi à mettre à jour vos profils sur les plateformes streaming (bio artiste sur Spotify, Deezer etc.) et pourquoi pas créer un site web simple à votre nom. Tout cela contribue à donner confiance aux professionnels qui vous googleront.
    En somme, il s’agit de soigner les détails : un artiste autoproduit peut paraître tout aussi pro qu’un artiste signé, s’il présente bien son univers et s’il se met en avant avec tact. Vous pouvez continuer d’utiliser Groover et autres plateformes pour toucher de nouveaux médias, tout en appliquant ces conseils pour maximiser l’impact de chaque envoi.

🔍 Comment monétiser sa musique: Pitch aux éditoriales Spotify

  1. Uploader via votre distributeur 7 jours min avant release.
  2. Remplir le pitch tool (infos in English !)
  3. Focus sur : mood, story, influences.

Stat : Spotify affirme que 20 % des pitchs éligibles reçoivent un placement — mettez toutes les chances de votre côté.

Comment monétiser sa musique en 2025: Radiowaves – est-ce utile ?

Radiowaves est un outil de monitoring des passages radio, alors cela peut effectivement être intéressant pour vous à ce stade. L’idée de ces plateformes (comme l’exemple de WARM) est de détecter en temps réel quand et où votre morceau passe à la radio, partout dans le monde. Par exemple, WARM permet de suivre plus de 30 000 stations dans 130 pays en direct. L’avantage pour un artiste indé, c’est la transparence : vous pourriez découvrir qu’une radio locale à l’étranger vous joue sans que vous le sachiez, ou tout simplement obtenir la liste précise des diffusions récentes de vos titres.

Ces données peuvent vous servir de plusieurs façons : d’abord à faire valoir vos droits (si une radio non déclarée passe votre titre, vous pouvez en informer la SACEM), ensuite à quantifier votre progression (ex. tant de diffusions ce mois-ci, dans tant de pays), et enfin à appuyer votre dossier auprès de partenaires (montrer à un booker ou un label que vous avez déjà un certain rayonnement radio). Si Radiowaves offre ce type de service de tracking, cela peut être un bon investissement pour un artiste comme vous qui commence à avoir pas mal de rotations. En revanche, si Radiowaves est présenté plutôt comme un service de promotion radio (par exemple l’envoi de votre titre à X radios), je vous conseille de bien vous renseigner sur son efficacité. Certaines plateformes promettent monts et merveilles en termes de passages radio, mais rien ne vaut un ciblage manuel et personnalisé des radios pertinentes.

Autrement dit, le monitoring (suivi) est utile pour récolter des infos objectives, alors que la promotion active via un tiers doit être évaluée avec prudence. Peut-être pouvez-vous essayer Radiowaves sur un mois ou deux pour voir les résultats concrets. Si vous constatez que la majorité des diffusions détectées sont celles que vous connaissiez déjà, l’outil aura moins d’intérêt. Si au contraire vous découvrez de nouvelles radios qui vous soutiennent, ce sera un atout précieux pour toucher vos droits et pour les remercier/relancer avec de nouveaux morceaux. En résumé, Radiowaves (ou un service équivalent) peut être un bon complément à votre stratégie, à condition de l’utiliser comme un moyen d’information et de veille, et non comme une solution miracle de promotion.

Ne perdez pas courage – en ajustant ces éléments (inscription SACEM, utilisation systématique des ISRC, choix d’un bon distributeur, approche promo plus structurée), vous mettez toutes les chances de votre côté pour que votre talent soit reconnu à sa juste valeur et pour en récolter les fruits financiers. My Boost Pal, de notre côté, n’est pas un distributeur, donc je ne peux pas vous proposer de solution de distribution directe, mais nous pouvons tout à fait vous accompagner sur la stratégie de visibilité en ligne. Par exemple, nous aidons à optimiser la présence sur YouTube (référencement, campagnes ciblées, etc.) et sur d’autres plateformes, ce qui peut venir renforcer l’impact global de vos sorties musicales.

Comment monétiser sa musique en 2025: Passer à l’action !

Vous voilà armé(e) d’une boîte à outils complète pour distribuer, promouvoir et monétiser votre musique en 2025. De la sélection du bon distributeur aux stratégies TikTok, en passant par les droits voisins et les coupons promo : tout est là.

Besoin d’un coup de pouce immédiat pour vos vues, abonnés ou partages ? Découvrez nos  YouTube services — et n’oubliez pas d’utiliser un coupon progressif pour économiser.

Oui, le paysage musical 2025 est compétitif. Mais avec des bases solides (droits, métadonnées, distribution) et des partenaires fiables pour booster votre visibilité, vous pouvez transformer vos streams et diffusions en vrais revenus.
Chez My Boost Pal, on adore accompagner des artistes passionnés comme vous – si vous avez la moindre question ou besoin d’un coup de pouce ciblé (YouTube, TikTok, Twitch bientôt…), écrivez-nous. Ensemble, faisons passer votre musique de l’ombre à la lumière !

 

Foire aux questions

Quel est le coût d’inscription à la SACEM, ADAMI et SPEDIDAM ?

• SACEM : adhésion unique d’environ 121 € + 14 € de frais de dossier.
• ADAMI/SPEDIDAM : affiliation gratuite pour percevoir vos droits voisins, sans frais d’entrée.
Ces organismes vous garantissent le versement de vos droits d’auteur et d’interprète sur chaque diffusion.

 

Comment déclarer mes morceaux pour toucher les paiements rétroactifs ?

Dès la sortie de vos titres, créez vos fiches œuvres sur votre espace SACEM en indiquant titre, auteurs et ISRC.
Vous pouvez remonter jusqu’à 10 ans en arrière pour obtenir les paiements rétroactifs sur les diffusions déjà réalisées.

 

Quelle différence entre TuneCore, DistroKid, Believe et iMusician ?

• TuneCore : 14,99 € par sortie, 100 % royalties.
• DistroKid : abonnement à partir de 20 €/an, sorties illimitées, 100 % royalties.
• Believe : sélection d’artistes, support promo sur mesure, commission sur revenus.
• iMusician : modèle “à la carte”, support francophone, pas d’abonnement annuel en version basique.

 

Comment obtenir et gérer mes codes ISRC et UPC ?

Vos agrégateurs (TuneCore, Ditto, iMusician) génèrent automatiquement vos codes ISRC/UPC.
Conservez-les précieusement : ils permettent de tracer chaque lecture et vente, et d’éviter les manques à gagner.

 

Quels outils utiliser pour suivre mes diffusions radio et streaming ?

Radiowaves ou WARM pour le monitoring radio en temps réel (30 000 stations, 130 pays).
Spotify for Artists et Deezer Analytics pour vos streams.
Ces données vous aideront à réclamer vos droits et à ajuster votre stratégie promo.

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